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Alexandra Lamy

  • Bis

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    Ils se sont retrouvés à l'occasion d'un dîner dans la maison de campagne en Normandie et c'est une fin de soirée mélancolique pour nos potes Eric & Patrice (Fabian Wolfrom / Franck Dubosc & Antonin Chalon / Kad Merad). Alors qu'ils descendaient à la cave, ils font une chute brutale mais aussi extraordinaire puisqu'ils se réveillent nus et en 1986, quelques jours avant leurs résultats du bac. Cela paraît invraisemblable mais c'est une occasion unique pour Eric de revoir son Père (Gérard Darmon) tandis que Patrice se demande ce que deviendrait sa vie s'il n'avait pas épousé Caroline (Eden Ducourant / Alexandra Lamy) qu'il a justement rencontré à cette époque.

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    Dominique Farrugia à la baguette, Franck Dubosc et Kad Merad pour déclencher les rires ; on se disait que cette association ne pouvait échapper au succès. Au générique de fin de Bis, cette certitude a disparu pour laisser place à une belle déception. Déjà, on se montrera conciliant avec un scénario qui fait dans le recyclage et au dénouement écrit d'avance. Ça donne tout de même l'occasion de faire vibrer la fibre nostalgique de quelques spectateurs au détours de pubs télévisées, musiques ou produits emblématiques des années 1980. En dehors de la relation entre Eric et son père qui apporte un peu d'émotions, une comédie sans éclat qui ne tient pas ses promesses.

     

    Il faut le voir pour : Profiter de vos cheveux tant que vous le pouvez encore !

  • De toutes nos forces

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    Ces 3 derniers mois, notre pote Paul Amblard (Jacques Gamblin) était rarement chez lui mais désormais au chômage, il va pouvoir passer un peu plus de temps avec sa famille. Du moins, c’est ce qu’espérait sa femme Claire (Alexandra Lamy) mais Paul reste toujours aussi distant vis-à-vis de son fils Julien (Fabien Héraud), jeune adolescent paraplégique. Ce dernier cherche l’amour qu’il n’a jamais reçu de son père et pour les réunir il souhaite participer à une course de triathlon particulièrement difficile ;  l’Ironman. En dépit de son fauteuil roulant, Julien est déterminé à y prendre part mais reste encore à convaincre son père.

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    C’est une belle histoire que cherche à nous conter Nils Tavernier, celle de la réconciliation entre un père et son fils au travers d’une impressionnante et intense compétition sportive. Il ne faut pas se le cacher ; De toutes nos forces est un joli film mais on peut difficilement faire plus convenu tant au niveau de la réalisation que dans le déroulement de son scénario. Ce n’est toutefois pas une raison pour passer à coté des prestations du trio Lamy / Gamblin / Héraud qui a su trouver le ton juste pour éviter que le film ne tombe dans le mauvais pathos. Simple mais efficace, une belle leçon de courage et d’amour.

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’énerver quelqu’un en fauteuil roulant !

  • Jamais le premier soir

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    Julie (Alexandra Lamy) est en pleine dépression ! C’est le résultat d’une rupture à laquelle elle ne s’attendait pas et ses potes d’enfance Louise & Rose (Mélanie Doutey & Julie Ferrier) essayent maintenant de la consoler. Peine perdue mais la jeune femme va se mettre à dévorer les livres et notamment le best-seller de Viktor Bells (Michel Vuillermoz) : Le bonheur c’est facile. Progressivement, Julie commence à remonter la pente en prônant la zen attitude et puis surtout elle fait beaucoup de rencontres à commencer par Marc (Jean-Paul Rouve) le libraire qui la fournit en livres mais il y a surtout le bel Ange (Grégory Fitoussi). Une question se pose quand même, est-elle réellement prête à se lancer dans une nouvelle histoire d’amour ?

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    Voilà une comédie féminine au casting plutôt sympathique puisque le trio d’héroïnes se compose d’Alexandra Lamy, Mélanie Doutey & Julie Ferrier. On avait donc un potentiel comique intéressant mais ce qui est bien dommage c’est qu’on en voit à aucun moment la couleur. Il y a bien ce passage au restaurant italien et le pétage de plomb de Julien Boisselier qui me fera esquisser un sourire mais rien de plus. Il y a aussi ce moment émouvant où le personnage de Rose se livre qui arrive toutefois comme un cheveu sur la soupe. Pour le reste, c’est assez flagrant de voir que Mélissa Drigeard signe sa première réalisation sur grand écran quand se cumulent incohérences, dialogues totalement creux et manque de rythme. Nous sommes d’accord sur le principe du Jamais le premier soir mais ni les autres soirs non plus !

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais donner les clés de votre appartement !

  • Jamais le premier soir

    C'est un trio déjanté qui nous attend en début d'année avec Alexandra Lamy, Mélanie Doutey & Julie Ferrier qui seront réunies dans Jamais le premier soir. Une comédie où il sera bien entendu question d'amour et ça s'accompagne souvent de grandes déceptions !

    Date de sortie : 01 Janvier 2014.


  • Cendrillon au Far West

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    Bienvenue à Felicity City où règnent Felicity et ses 2 filles Harmony & Melody et si vous vous présentez devant elles, mieux vaut avoir sous la main un beau cadeau ! Des présents dont ne profite pas réellement notre pote Cendrillon considérée par sa belle-mère Felicity comme une vulgaire domestique mais la visite du prince Vladimir va changer beaucoup de choses. Alors que la marâtre essaie de le marier à l’une de ses filles ; le shaman Petite fumée qui a promis de veiller sur Cendrillon va la transformer afin qu’elle puisse assister au bal. La soirée se termine de façon brutale avec une bagarre générale dans le bar où notre belle héroïne va finir par perdre une dent que s’empresse de récupérer Vladimir.

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    C’est un mariage aussi curieux qu’il aurait pu donner un résultat plutôt intéressant si techniquement ou du moins du point de vue créatif ça avait suivi. C’est dur de s’imposer Cendrillon au Far West quand on a connu l’excellence des studios Blue sky ou Pixar. Non seulement ici les graphismes ne sont pas loin d’être laids mais en plus de ça la mise en scène manque cruellement de dynamisme au point qu’on a parfois l’impression que l’action se passe au ralenti. Quant à la transposition de l’univers de la célèbre héroïne de Charles Perrault ou des frères Grimm au Far West, elle s’est effectuée sans réelle volonté de nous proposer quelque chose d’original. Un film qui s’est vite transformé en citrouille flétrie.

     

    Il faut le voir pour : Essayer la Verveine !

  • Le Lorax

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    Rares sont ceux qui ont eu la chance de voir à quoi ressemblait un arbre et pour notre pote Audrey, c’est un rêve qu’elle aimerait un jour réaliser. Ce souhait elle va le confier à Ted, un jeune garçon fou amoureux d’elle et qui va ainsi tenter de trouver un arbre pour lui faire plaisir. Une mission loin d’être gagnée et c’est grâce aux conseils de sa mamie qu’il va pouvoir débuter sa recherche ; il doit trouver un certain Gash-pilleur qui vivrait en dehors de la ville. Prudence toutefois car il y a l’affreux O’hare qui voit d’un mauvais œil cette envie de faire revenir les arbres à Thneedville, cela mettrait en péril son commerce d’air pur !

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    En attendant le retour de Gru et de ses petites filles, les studios d’Illumination entertainment tentent de se trouver une petite place entre les Pixar, Blue Sky et autres Dreamworks. Projeté en plein cœur de Thneedville, cité futuriste tout en béton, Le Lorax donne l’occasion de sensibiliser les jeunes spectateurs de façon ludique à un message écologique issu d’une des œuvres du Dr. Seuss. Le film s’adressera prioritairement aux petits qui seront émerveillés par les graphismes colorés et des personnages mignons tout plein. Pour nous adultes, on sera certainement moins réceptif par un coté moralisateur un peu trop affirmé mais ça reste évidemment une bonne petite récréation.

     

    Il faut le voir pour : Protéger nos arbres !

  • L’Oncle Charles

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    Charles Doumeng (Eddy Mitchell) est à la tête d’un immense empire et vit actuellement confortablement en Nouvelle-Zélande mais il a une santé fragile. Alors que son médecin souhaitait le ménager, il apprend qu’il ne lui resterait que peu de temps à vivre et c’est alors qu’il se met en tête de retrouver sa sœur, son dernier lien familial. Corinne Beaujard (Valérie Bonneton)  tombe sur cet avis de recherche et flaire le bon plan pour soutirer un peu d’argent mais l’histoire qu’elle va inventer va prendre des proportions autrement plus importantes. Avec l’aide de sa cousine Louise (Alexandra Lamy), elle a l’intention de convaincre Charles qu’elle a retrouvé sa nièce pour espérer toucher ainsi une partie de l’héritage !

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    Dans le temps on prenait du plaisir à aller voir le cinéma d’Etienne Chatiliez, une époque qui semble bien révolue puisqu’après nous avoir infligé l’atterrante Agathe Cléry il remet le couvert avec L’Oncle Charles. Comédie peu inspirée à l’image d’Eddy Mitchell au jeu étrangement poussif dans les premières minutes avant de trouver un peu plus d’équilibre malheureusement le film s’enlise par la suite dans une profonde médiocrité avec ses personnages caricaturaux. Il n’y a encore que les tailleurs parfaitement coupés de Valérie Bonneton qui sauront nous distraire un peu ce qui est bien léger. A se demander ce qui arrive au réalisateur français, va savoir !

     

    Il faut le voir pour : Rendre visite au couvent pour refaire votre décoration !

  • Possessions

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    Ils en rêvaient depuis longtemps, c’est désormais devenu une réalité ; Maryline & Bruno Caron (Julie Depardieu & Jérémie Renier) et leur fille vont s’installer dans un beau chalet ! C’est une autre vie qui commence pour eux seulement il y a un petit contretemps dans les travaux entrepris par Patrick Castang (Lucien Jean-Baptiste) et en attendant, les Caron doivent se contenter de logements provisoires. Une situation précaire qui finit par les excéder d’autant plus qu’ils sont convaincus que leurs propriétaires les considèrent avec un profond mépris. Alors que les reproches s’accumulent, la tension n’aura de cesse de grandir jusqu’à la naissance de ce drame.

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    C’est un fait-divers incroyable et largement relayé par les médias à l’époque, le drame du Grand Bornand avait suscité beaucoup d’émoi auprès de l’opinion publique. On avait été aussi très marqué par l’aplomb du couple Hotyat, jugé par la suite coupable, qui n’avait pas hésité à témoigner à visage découvert. L’intérêt de Possessions ne réside évidemment pas dans un dénouement connu de tous mais dans ce processus qui a mené un couple totalement ordinaire sur le chemin d’un horrible crime. En attendant de faire sonner les sirènes du port d’Alexandrie, Jérémie Renier impressionne déjà par sa performance dans ce film où il est juste fascinant et parvient à se démarquer d’un ensemble plutôt classique.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter d’envier les autres !

  • Les infidèles

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    La fidélité dans un couple est-il un concept dépassé ? A en croire nos potes Fred & Greg (Jean Dujardin & Gilles Lellouche) oui car ces 2 hommes mènent sans remords une vie des plus dissolues. Ecumant les bars, boites de nuit et les hôtels ; pour eux l’infidélité est un besoin naturel chez l’homme alors quoi de plus normal que de le satisfaire ! Ils sont loin d’être les seuls concernés par ce sujet mais pour certains ça relève plus de la pathologie qu’autre chose. Demandez donc ce qu’en pense Marie-Christine (Sandrine Kiberlain), elle qui anime chaque jour des réunions d’infidèles anonymes.

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    Vaste sujet que l’infidélité que le duo Dujardin & Lellouche a cherché à dédramatiser avec la collaboration d’un collège de réalisateurs. Constitué de sketchs et de petites pastilles, Les infidèles se révèle vite inégale ; on est plus sensibles à l’interprétation comique du sujet, preuve certainement qu’il s’agit encore d’un sujet tabou, qu’aux tentatives d’Eric Lartigau ou de la scène de ménage préparée par Emmanuelle Bercot.  Si Le séminaire de Michel Hazanavicius se révèle sympathique, on réservera surtout les fous rires à l’excellente séquence Les infidèles anonymes d’Alexandre Courtes (avec un hilarant Guillaume Canet). Sympa mais pas de quoi nous donner d’y rester fidèle.

     

    Il faut le voir pour : Appeler tout de suite votre petit-ami ou votre mari et l’enfermer à la maison !

  • Lucky Luke

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    C’est sur la tombe de ses parents assassinés par le Gang des tricheurs qu’il avait juré de ne jamais tué personne. Une promesse qu’il a rompu aujourd’hui en laissant pour mort Pat Poker (Daniel Prévost) et depuis ce drame, Lucky Luke (Jean Dujardin) n’est plus le même cow-boy. Celui que l’on considérait comme la meilleure gâchette de tout le Far-West, l’homme qui tire plus vite que son ombre a pris la décision de raccrocher son colt. Il a repris la ferme de ses parents en compagnie de Belle (Alexandra Lamy) pour mener une vie paisible ; loin des malfrats. Mais le Far-West sans Lucky Luke c’est comme un saloon sans bagarres et il va se rendre compte que sa retraite était un peu anticipée.

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    Si l’on excepte la version légère de Terence Hill et son apparition anecdotique chez Les Dalton de Philippe Haim ; Lucky Luke connait ici sa première véritable adaptation au cinéma. Après Brice de Nice, James Huth célèbre ses retrouvailles avec Jean Dujardin impeccable dans ses bottes et incarnant à la perfection le célèbre cow-boy. Après une première partie très riche aussi bien en action qu’en détails se référant à l’œuvre de Morris & Goscinny, le film perd un peu de sa vigueur. Ce ne sont pas les apparitions de Calamity Jane (étonnante Sylvie Testud), Billy the kid ou Jesse James qui parviendront à relancer la machine. Et puis il y aura de la déception également à ne pas voir à l’écran Ran Tan Plan ou Les Dalton.

     

    Il faut le voir pour : Foutre une baffe à tous ceux qui vous disent merci car faut jamais dire merci !